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Il y a des places qui ne meurent jamais, celle de Derb Omar en fait partie. Un quartier nommé ainsi en référence à un certain «Omar Tissir», un vendeur d’œufs qui grâce à son génie et à son ambition a fini par devenir un des hommes d’affaires les plus puissants du pays durant les années 60.
Après plusieurs décennies de gloire, le quartier a été touché par la pandémie de la Covid-19. L’activité est donc naturellement en baisse. D’après le journal La Vie Écodans son édition de cette semaine, l’activité a été sérieusement impactée par le coronavirus. Les trois mois du confinement et la hausse des cas de contaminations après l’Aïd Al Adha ont plombé le business. La même source indique que seule l’alimentation a pu garder le cap et maintenir le niveau d’activité d’avant confinement.
Aux couleurs de la rentrée scolaire
La vente des fournitures scolaires arrive juste après, mais ce business est saisonnier. La rentrée scolaire est prévue pour le 7 septembre, soit lundi prochain. Du coup, la demande est bien présente et l’affluence sur le marché prometd’être plus élevée ce week-end. Les vendeurs ambulants proposent pour la plupart des cahiers, stylos, feutres, compas, gomme…etc. Cela crée un grand climat désordre notamment au niveau de la circulation ou il est quasi-impossible de trouver une place pour stationner. Un véritable calvaire pour les automobilistes.
Concernant les tissus d’ameublement, la vente est au ralenti. Un commerçant affirme que «les parents ont priorisé les dépenses les plus urgentes comme celles liées à la scolarité». Ce dernier précise que les commerçants qui s’approvisionnent chez lui n’ont pas liquidé leurs stocks et ils viennent à peine de reprendre l’activité, ce qui explique la baisse des ventes.
La contrebande, l’autre ennemi des commerçants
Mis à part la Covid-19, le marché de contrebande est un point qui fait peur à beaucoup de commerçants de la place. «Hormis la crise économique, ce qui affecte le plus les commerçants de Derb Omar est, selon moi, les importations sauvages de Chine qui viennent du port mauritanien de Nouadhibou», souligne un commerçant à Médias24. Ce dernier précise que de nombreux tissus d’ameublement arrivent dans ce port avant d’être acheminés illégalement via le poste-frontière de Guergarat. «Sachant que ces marchandises passent sans payer les taxes, c’est une concurrence déloyale et insupportable pour les commerçants qui importent les mêmes produits, mais en payant les frais de douane au port de Casablanca», indique-t-il.
Une chose est sûre, même si le business est en baisse de régime par rapport aux années précédentes, cemarchémythique renaîtra de ses cendres. Peu importe le temps que cela vaprendre.
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